C’est aujourd’hui que le tribunal correctionnel de Brive se penchera sur les plaintes déposées par plusieurs associations de protection de l’environnement, contre 3 producteurs de pommes, accusés d’avoir répandu des pesticides en période vent fort.
Afin de prévenir les risques de pollution, la législation française impose des conditions strictes d’utilisation des pesticides, en encadrant les produits autorisés, leur concentration, et les conditions d’épandage. Les 3 agriculteurs sont soupçonnés d’avoir utilisé des pesticides sans tenir compte du vent qui soufflait lors du traitement, en polluant les habitations voisines de ces vergers.
France Nature Environnement précise que les associations de protection de l’environnement, représentées par leurs fédérations Corrèze Environnement et Limousin Nature Environnement, sont partie civile dans ce procès et à l’origine des plaintes contre ces pratiques, en soutien à l’association locale ONGF Allassac (elle aussi partie civile). FNE rappelle que la culture intensive de pommes golden en Limousin se traduit par plus de 50 traitements par saison?
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