Selon les conclusions de deux agences américaines spécialisées dans le climat, 2010 aurait été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis les premiers relevés de 1880. Alors, hasard ou illustration du réchauffement climatique ? Pour les scientifiques américains, aucun doute possible, la planète se réchauffe.
Pour les chercheurs américains spécialistes du climat, cela ne fait aucun doute, le climat se réchauffe. Et 2010 illustre bien le phénomène. En effet, en 2010, la température enregistrée à la surface du globe a été supérieure de 0,62°C à la moyenne du 20e siècle.
Pour David Easterling, le responsable des services scientifiques au NCDC, le Centre national américain des données climatiques, « ces résultats montrent que le climat continue de traduire l’influence des gaz à effet de serre. C’est une preuve du réchauffement« . Une sorte de réponse chiffrée aux climato-sceptiques, même si on sait que le climat doit être étudié sur un période d’une trentaine d’années.
Chaude et humide
Pour les climatologues du NCDC, au-delà d’épisodes climatiques locaux, la tendance est à la hausse des températures depuis 2000. Depuis cette date, toutes les années enregistrées figurent parmi les 15 plus chaudes. Et, cette tendance accroit la probabilité d’évènements extrêmes tels que des canicules ou des inondations. En effet, si 2010 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, c’est également la plus humide jamais observée, ce qui explique des inondations fréquentes dans le monde.
Ces conclusions ont été confirmées par l’Institut Goddard pour les études spatiales, organisme de la Nasa. « Si la tendance au réchauffement se poursuit, comme on peut s’y attendre, si les émissions de gaz à effet de serre continuent de progresser, le record de 2010 ne tiendra pas longtemps » précise son directeur.
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