Le marché européen du carbone a été obligé de fermer mercredi, après l’attaque du marché par des hackers. La Commission appelle donc les 14 pays qui n’ont pas encore mis à niveau la sécurité de leur registre national de quotas de CO2, à le faire dans les plus brefs délais.
« Rien ne garantit que les 27 pays seront rebranchés la semaine prochaine ; le système sera rouvert pour ceux qui ont respecté les critères de sécurité qui leur auront été fixés ce vendredi » entendait-on à Bruxelles hier. Après l’attaque du marché d’échanges de quotas de CO2 par des hackers, Bruxelles appellent donc 14 pays à plus de sécurité.
Ces derniers jours, cinq Etats membres, l’Autriche, la Grèce, la République tchèque, la Pologne et l’Estonie, ont été les victimes de cyber attaques. Près de 2 millions de tonnes de quotas de Co2 pourraient avoir été dérobés, ce qui pourrait représenter un montant de 28 millions d’euros. Les pirates qui se sont introduit sur le marché sous de fausses identités y dérobent des quotas qu’ils revendent dans la foulée sur le marché au comptant.
Le Liechtenstein dans la ligne de mire
Selon La Tribune, le Liechtenstein, qui participe également au marché du CO2 européen, ce « paradis fiscal coincé entre Allemagne, Suisse et Autriche est notamment dans le collimateur en raison de la gestion laxiste de son registre, qui abrite des centaines de participants pour un pays de quelque 30.000 habitants ». La liste des intervenants du CO2 au Liechtenstein, consultée par le quotidien, s’est notamment allongée depuis le début 2011.
Or, « sur les 172 membres arrivés sur le marché en 2010, un seul indique une adresse au Liechtenstein, les autres étant domiciliés entre Paris et Hong-Kong en passant par les Seychelles, Lahore et Dubaï« , ajoute La Tribune.
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