La France en tête, l’Union européenne a apporté une réponse « disproportionnée » lors de l’apparition de la grippe A à la fin de l’été 2009. La résolution du Parlement de Strasbourg invite l’OMS à revoir sa définition de la « pandémie » et intégrer la gravité de la maladie, et pas seulement la propagation d’un virus.
Après avoir évalué la dépense des programmes de vaccination et les risques qui se sont présentés, la commission européenne de la santé publique recommande à l’avenir des mesures comme l’achat groupé des vaccins et plus de garanties spécifiques contre les conflits d’intérêts. Pour rappel, le virus H1N1 avait causé la mort de 2 900 personnes en Europe jusqu’en avril 2010, contre 40 000 décès annuels pour la grippe saisonnière au cours d’une année normale.
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