Une étude espagnole publiée hier aux Etats-Unis dans la revue Plos One, révèle l’existence d’un lien entre une consommation excessive d’acides gras trans, et de graisses saturées contenus dans la « malbouffe », et des cas de déprime. Manger mal rendrait donc dépressif…
Des chercheurs de l’Université espagnole de Las Palmas de Gran Canaria ont analysé le régime alimentaire et le mode de vie de plus de 12.000 volontaires pendant six ans. Cette étude leur a permis d’établir l’existence d’un lien entre dépression et malbouffe.
En effet, selon leurs observations, les chercheurs concluent que parmi les volontaires, ceux ayant consommé des acides gras trans et graisses saturées « avaient un risque de dépression 48% plus élevé que ceux qui n’avaient pas absorbé d’aliments contenant des graisses« . Par ailleurs, « plus la quantité d’acides gras trans était importante, plus les effets sur la santé mentale des volontaires étaient sévères« . A l’inverse, l’huile d’olive, riche en acide gras mono insaturé, ainsi que les poissons gras, contribueraient à réduire les risques de maladie mentale.
L’Europe du Nord plus dépressive
Ces résultats corroborent donc l’idée selon laquelle il fait mieux vivre dans le sud. En effet, les pays d’Europe du Nord enregistrent une fréquence plus élevée de dépression que les pays du Sud où le régime méditerranéen, à base d’huile d’olive et de poisson, prédomine. Il faut toutefois également relier les dépressions nordiques au manque de luminosité.
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