Et si le Mediator n’était que le premier d’une longue série…C’est désormais au tour de l’isotrétinoïne, une molécule utilisée pour le traitement des acnés graves, d’être suspectée de pousser les adolescents qui en consommaient au suicide.
Selon l’Afssaps, l’isotrétinoïne, commercialisée par les laboratoires Roche sous le nom de Roaccutane jusqu’en 2008, année de son retrait du marché, pourrait avoir provoqué le suicide de 25 à 27 adolescents entre 1986 et 2009.
Me Collard, avocat d’un père de 42 ans qui pleure son fils qui s’est pendu à 17 ans, a assigné en justice non seulement les laboratoires Roche, mais aussi Expanscience et Pierre Fabre qui continueraient de commercialiser de l’isotrétinoïne sous forme de génériques. Toutefois, pour Anne Castot, chef du service d’évaluation et de la surveillance du médicament à l’Afssaps, ce chiffre de 25 à 27 suicides, « rapporté au nombre de suicides attendus parmi la population des 15-44 ans, (…) n’est pas anormal. S’il faut continuer à appeler à la prudence, il n’y a donc pas lieu pour l’instant d’envisager un retrait de ce médicament » confie- t-elle au quotidien 20minutes.fr.
Pour information, la notice de l’isotrétinoïne comporte 152 effets indésirables dont les risques de dépression et de suicide.
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