Selon l’information révélée ce week-end, la probabilité serait « forte » que l’adolescent décédé le week-end dernier, après avoir diné dans un Quick d’Avignon, aurait été victime d’une intoxication alimentaire. La nourriture du restaurant ne serait pourtant pas à l’origine du décès.
Suite aux premiers résultats de l’autopsie réalisée sur le corps de Benjamin, cet adolescent de 14 ans décédé samedi 22 janvier, après avoir diné dans un restaurant Quick de la banlieue d’Avignon, Catherine Champrenault, procureur d’Avignon, a donc annoncé ce week-end qu’il « existe une forte probabilité qu’à l’origine » de l’oedeme qui a provoqué la mort du jeune homme, « nous soyons, d’après les experts, en présence d’une toxi-infection alimentaire« . Elle exclut désormais les hypothèses avancées initialement de rupture d’anévrisme ou de méningite.
Quick écarté
A l’origine de cette conclusion, la découverte d’un staphylocoque doré et d’un bacillus cereus dans le liquide gastrique du jeune garçon. Toutefois, s’il « peut y avoir un lien avec ce qu’il a mangé la veille, on ne peut pas exclure totalement un lien avec des absorptions plus anciennes« . De son côté, la direction de Quick a assuré que les premiers résultats des analyses réalisées sur des échantillons prélevés sur ses produits étaient conformes aux normes sanitaires en vigueur.
De même, le Dr Bertrand Issartel, spécialiste en maladies infectieuses et tropicales à Lyon, explique que « au vu des résultats de ces premières analyses et après information sur les procédures qualités suivies, il n’y a pas d’éléments permettant de retenir à ce jour une contamination suite à un dysfonctionnement local dans le restaurant d’Avignon Cap Sud et encore moins dans les autres restaurants du groupe« . Néanmoins, la préfecture du Vaucluse a indiqué que l’établissement ne rouvrirait pas ses portes « tant que tous les résultats des analyses en cours ne seront pas connus« .
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