Pékin, qui accueillait à l’été 2008 les Jeux Olympiques, avait mis en place pour l’occasion des mesures très efficaces de lutte contre la pollution atmosphérique. Une étude américaine révèle aujourd’hui que le maintien durable de ces mesures pourrait réduire de moitié le risque pour les pékinois de développer un cancer du poumon.
Pékin est malheureusement connue pour ses importants pics de pollution, jugés dangereux. La ville, qui abrite 22 millions de personnes connait une croissance annuelle de 13% du nombre de véhicules en circulation, et subit les émissions des nombreuses centrales qui l’entourent.
Les chercheurs américains de l’Université d’Etat de l’Oregon, ont étudié la composition chimique et l’impact cancérigène d’une gamme d’hydrocarbures aromatiques polycycliques, les HAP, qui résultent de la combustion du charbon, du bois et de l’essence dans un moteur automobile. Et, ces HAP seraient responsables de 21.200 cas de cancers du poumon dans la capitale chinoise.
Toutefois, l’étude révèle que si les mesures anti-pollution mises en place en 2008 pendant les Jeux Olympiques étaient toujours en vigueur, elles permettraient alors de réduire de près de 10.000 le nombre de cancers du poumon pour en réduire le chiffre à 11.400. Un chiffre qui pourrait faire réfléchir les autorités, sachant que les dépenses de santé liées à la pollution de l’air en Chine représentent 3,8% du PIB.
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