Le 4 octobre dernier, la société hongroise MAL, était à l’origine d’un important accident chimique après la rupture d’un réservoir contenant des boues rouges toxiques. Or, selon Greenpeace, cette société continuerait aujourd’hui de polluer l’environnement.
« MAL continue de déverser dans les eaux naturelles des matériaux hautement polluant d’une façon continue en provenance de ses réservoirs de boue rouge« , affirme aujourd’hui l’organisation écologiste Greenpeace. « La teneur en arsenic, aluminium et carbone organique de l’eau dans le ruisseau Torna, près de l’usine, dépasse de beaucoup les limites (…) en dépit de la neutralisation par du plâtre et de l’acide« , ajoute-t-elle.
Basé sur les analyses effectuées par deux laboratoires hongrois, ce constat amène Greenpeace à interpeler la Commission européenne, afin que cette dernière agisse « sans délai » pour que le gouvernement hongrois, qui préside l’Union européenne jusqu’au mois de juin, « arrête de menacer la nature, la faune et les hommes« . Selon l’organisation, MAL ne possédant pas assez d’entrepôts pour stocker ses polluants, utilise comme « système de drainage illégal« , les eaux naturelles.
Pour rappel, le 4 octobre dernier, la rupture d’un vaste réservoir, contenant 700.000 m3 de bauxite aluminium, avait provoqué le pire accident industriel connu par le pays, touchant gravement la ville de Kolontar.
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