Dans son rapport annuel sur l’industrie pétrolière, l’UFIP évoque pour 2010 des excédents de capacité de raffinage qui ont continué à « déprimer les marges brutes » et entraîné un vaste mouvement de restructuration de l’outil de raffinage européen et français. Peu attractive, la distribution dans les stations-services devraient également connaître une série de restructurations, considérée comme pas assez rémunératrice par les principaux industriels pétroliers.

Soulignant la crise que traverse le raffinage dans l’hexagone, le syndicat professionnel de l’industrie pétrolière évoque l’arrêt de la raffinerie de Dunkerque, l’adaptation majeure de la raffinerie de Gonfreville, le projet d’arrêt de la raffinerie de Reischtett et enfin le projet de JVIneos-PetroChina (Lavéra). L’Ufip rappelle que le secteur du raffinage annonce la vente ou la fermeture de 15 raffineries en Europe.

Les industries pétrolières françaises s’inquiètent des charges supplémentaires qui pèsent sur le raffinage comme les quotas européens de CO2, la directive émissions industrielles et en France les risques technologiques ou les taxes en hausse qui grèvent d’autant les marges du secteur.