Une étude présentée début février à l’International Meeting on Emerging Disease and Surveillance de Vienne, l’épidémie de grippe H1N1 de l’hiver 2009-2010 aurait eu comme effet secondaire de diminuer les épisodes de gastro et de coqueluches aux Etats-Unis durant la même période. Toutefois, ces maladies auraient connus un rebond une fois la grippe terminée.

L’étude présentée par le français Pascal Crépey, de l’école des Hautes études en Santé Publique de Rennes évoque donc l’existence d’un lien entre l’épidémie de grippe H1N1 et la virulence des autres virus présents en même temps. C’est ainsi qu’il a été constaté aux Etats-Unis, que lors de l’épisode d’épidémie de grippe H1N1, les diarrhées aiguës ou les cas de coqueluche étaient en diminution, pour rebondir après.

Parmi les explications avancées, une meilleure hygiène durant cette période est avancée. En effet, le mot d’ordre durant l’épisode de grippe A était de bien se laver les mains et de respecter une bonne hygiène, voire rester chez soi quand cela est possible. Ces résolutions ont donc été bénéfiques contre les autres virus présents dans l’air. D’une point de vue de santé publique, ce constat amènerait donc à revoir l’allocation des ressources en cas d’épidémies futures.