Dans le débat polémique sur le réchauffement climatique, deux nouvelles études publiées dans la revue Nature viennent de renforcer la position défendue par le GIEC. Les inondations et pluies diluviennes qui ont ravagé récemment le Pakistan, l’Australie ou encore le Brésil seraient bien la conséquence des émissions croissantes de gaz à effet de serre.
Pour la première fois, deux études menées séparément révèlent un lien direct entre les émissions de gaz à effet de serre et la récurrence des pluies diluviennes constatés dans de nombreuses parties du monde. Ces catastrophes dites « naturelles » qui ont provoqué la dévastation récente de centaines de milliers de logements brésiliens, ou australiens, sont-elles aussi naturelles qu’on le dit ? Pas si sûr selon les travaux de Francis Zwiers ou de Pardeep Pall qui pointent du doigt une cause majeure dans la survenue de ces pluies ravageuses : le réchauffement climatique.
Publiées hier dans la revue Nature, les deux études canadienne et britannique révèlent l’incidence majeure du réchauffement des océans et de l’évaporation de l’eau stockée dans l’atmosphère qui augmentent fortement les risques de précipitations extr
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