Après le vote par le Parlement de la nouvelle organisation du marché de l’électricité dit loi NOME, beaucoup s’inquiètent EDF comme ses clients du prix de cession qui sera fixé prochainement par le gouvernement. « Notre facture d’électricité gonflera de 4 milliards d’euros d’ici à 2015 et près de 30 000 emplois industriels seront menacés » alertent les industriels du GFI.
La loi NOME va contraindre EDF à vendre jusqu’à 25 % de sa production d’électricité d’origine nucléaire à des fournisseurs d’énergie concurrents. Pour le Groupe des Fédérations Industrielles qui fédère les grands syndicats patronaux de l’automobile, de l’acier, du papier ou de la chimie, à un prix de 30 ? le mégawatheure, les tarifs aujourd’hui facturés seront « sensiblement augmentés ».
Or, le GFI souligne qu’au cours des 3 dernières années, leur augmentation dépasse déjà 20 %, soit « trois fois plus que pour les ménages » affirme Bruno Estienne, porte-parole du GFI sur ce sujet et Président de la Fédération de la Plasturgie. « Au-delà de 30 à 32 ? le MWh, les tarifs d’électricité connaîtront une hausse supérieure à 15 % » affirme le GFI.
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