La dernière étude du Crédoc publiée hier révèle que depuis une dizaine d’année, et contrairement à la tendance générale, les grandes villes connaitraient une baisse de leur collecte de déchets. Faut-il s’en réjouir ?
Les chiffres de l’Ademe pour la France, comme ceux de l’Agence européenne pour l’environnement pour les pays de l’UE, indiquent une progression continue du tonnage de déchets collectés par les municipalités qui n’a été ralentie que par la crise économique de 2008-2009. L’AEE a même prévu une croissance de 25 % des déchets urbains en Europe entre 2005 et 2020. Pourtant, la tendance à la baisse de la collecte est avérée dans plusieurs grandes villes européennes.
Les grandes villes françaises à la baisse
Ainsi, plusieurs grandes villes françaises enregistrent une baisse des tonnages collectés. C’est notamment le cas de Paris, qui voit les tonnages de déchets collectés dans ses rues en baisse de 7% en 2009 par rapport à 2000. Même constat à Lille et à Lyon qui enregistrent des baisses des tonnages collectés respectivement de 8 et 5%. Par ailleurs, si la production annuelle de déchets ménagers s’est plutôt stabilisée en France, à Paris intra-muros, elle est passée de 555 à 475 kg/habitants.
Si la crise a certainement contribué à baisser la production annuelle de déchets des ménages, moins consommateurs, les plus optimistes évoqueront également l’efficacité des politiques mises en oeuvre ou les nombreux discours écologistes.
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