Alors que les prix à la pompe ne cessent d’augmenter pour atteindre des records, les consommateurs, taxis en tête ont demandé au gouvernement de baisser les taxes sur les carburants. Christine Lagarde a alors exclu toute mesure de baisse et conseille plutôt aux automobilistes d’adopter une conduite économe.
Dans certaines stations parisiennes, le prix du litre de sans plomb a atteint 1,80 euros hier. Un record qui plombe le budget déjà bien entamé des ménages. Interpellée hier par les chauffeurs de taxi, Christine Lagarde a rejeté toute intervention du gouvernement sur le prix de l’essence, via une baisse des taxes par exemple.
Christine Lagarde inflexible
La ministre de l’Economie préconise alors ce matin aux automobilistes français d’adopter une conduite économe pour compenser cette hausse des prix du carburant. Parmi les mesures recommandées par Christine Lagarde ce matin sur France Info, « d’abord, faire très attention à son gonflage de pneus, deuxièmement réduire un peu sa vitesse, troisièmement éviter de conduire de manière un peu saccadée« . Bercy estimait dernièrement qu’un bon gonflage des pneus pouvant permettre une économie de 2,4% de carburant.
Quand on sait que le prix de l’essence est composé à plus de 60% de taxes, les recommandations de Christine Lagarde vont certainement faire bondir plus d’un automobiliste. En période de crise et à quelques mois de l’ouverture de la campagne présidentielle, une action sur ces taxes pourrait pourtant être populaire. Dans cette optique, Europe Ecologie-Les verts ont alors demandé l’instauration d’un tarif « social » du carburant, un tarif préférentiel pour les bas revenus, comme cela se fait déjà pour le gaz ou l’électricité, proposition là encore rejetée par la ministre. « On ne peut prendre des mesures de ce type-là à une époque où on doit impérativement tenir les finances publiques, » commentait-elle.
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