La centrale nucléaire japonaise Fukushima 1, touchée par le séisme qui a secoué le Japon vendredi abrite six réacteurs. Après les explosions d’hydrogène qui ont eu lieu samedi au niveau du réacteur 1 de la centrale, deux nouvelles explosions ont eu lieu ce lundi matin, au niveau du bâtiment abritant le réacteur 3, soufflant le toit du bâtiment. Selon Tokyo Electric Power, l’enceinte de confinement abritant le réacteur aurait toutefois résisté à cette nouvelle explosion.
Deux nouvelles explosions ont donc touché la centrale nucléaire japonaise de Fukushima 1 tôt ce matin. Ces explosions sont intervenues au niveau du bâtiment abritant le réacteur 3 de la centrale. Selon l’opérateur Tokyo Electric Power, l’enceinte de confinement du réacteur aurait résisté à cette nouvelle explosion qui a soufflé le toit du bâtiment et la possibilité de fuites radioactives serait « faibles« .
L’AIEA confirme dans un communiqué que « le bâtiment du réacteur a explosé mais l’enceinte de sécurité n’a pas été endommagée. La salle des contrôles du réacteur 3 reste opérationnelle » et l’agence exclut une nouvelle fois un accident de type Tchernobyl.
Au-delà de ces nouvelles explosions, Tokyo Electric Power annonce également que le système de refroidissement du réacteur 2 de Fukushima 1 est « en panne« . Si le porte-parole du gouvernement se veut confiant et et évoque une « faible » possibilité d’importantes fuites radioactives, il s’agit toutefois de la même panne que celle subie par les réacteurs 1 et 3 et conduisant à l’explosion des bâtiments. Il devient donc urgent de relâcher la pression dans le réacteur afin d’éviter une nouvelle explosion d’hydrogène.
Et voilà la pluie…
Le niveau de radiation sur le site de la centrale a néanmoins dépassé le seuil légal autorisé de 500 microsieverts par heure, pour atteindre un maximum de 157 microsievert dans la nuit. Quant au niveau maximum de radiation relevé près de la centrale dimanche, il était de 1.557 microsievert. Par mesure de comparaison, le niveau annuel d’exposition considéré comme normal est de 1.000 microsievert par an.
Et comme si tout cela ne suffisait, d’importantes répliques du séisme de vendredi secouent encore le sol japonais et la pluie, qui pourrait faire redescendre les particules radioactives, menacent le ciel.
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