Au-delà des répercussions sur les populations et le pays, le séisme qui a secoué le Japon risque d’engendrer des effets sur le marché mondial de l’énergie et plus précisément du gaz. Le gouvernement cherche en effet un moyen de compenser la pénurie d’électricité qui menace le pays.
Après le tremblement de terre qui a secoué le Japon vendredi, l’activité des centrales nucléaires du pays a été stoppé. L’agence Reuters estime à 10.800 mégawatts la perte de capacité électrique du pays. Face à la perspective d’un déficit dans l’approvisionnement électrique du pays, le gouvernement appelle la population à limiter sa consommation. Le ministre de l’Industrie, Banri Kaieda, en appelle également aux entreprises du pays. « Il est important que les entreprises réduisent leur consommation électrique au strict minimum« , déclarait-il dimanche.
Concrètement, l’arrêt total de l’activité de 4 centrales nucléaires dans le pays, va accroitre la demande d’énergies de substitution, telles que le gaz, le fioul ou le charbon. Pour les autorités japonaises, le gaz serait à privilégier en raison de son faible prix par rapport au pétrole. Selon Les Echos, des experts auraient alors estimé qu’il faudrait importer environ 1 millions de tonnes de GNL pour compenser le retrait d’un gigawatt de capacité nucléaire pendant un an. « Le marché mondial du GNL est long et sera capable d’absorber une hausse de la demande japonaise« , souligne Barclays Capital dans le quotidien économique.
Une telle situation aurait pourtant vraisemblablement des répercussions sur le marché du gaz et notamment sur le marché européen. On pourrait alors assisté à un rapprochement du prix du gaz et de celui du pétrole.
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