Si les accidents et les centrales sont très différents, la catastrophe en cours sur le site japonais de Fukushima-Daiichi va-t-elle avoir des conséquences sanitaires comparables à celles de Tchernobyl, au Japon voire dans les pays voisins ? Les experts apportent heure après heure des éléments de réponse sans toutefois aucune certitude.
Faut-il craindre au Japon, une épidémie de leucémies, de cancers de la thyroïde, ou des systèmes digestifs et pulmonaires ? Oui, si le niveau de radiation se révèle plus important que celui annoncé officiellement par Tecpo et les autorités nipponnes qui se veulent pour l’heure rassurants. « Vous commencez à détruire votre moelle osseuse avec une exposition correspondant à 1 Sievert, soit 1.000 mSv » souligne Patrick Gourmelon, chef du département de protection de la santé de l’homme à l’IRSN. Pour l’heure, la radioactivité à Tokyo serait en légère augmentation.
Si des mesures d’urgence adéquates semblent avoir été prises en évacuant plus de 200 000 personnes vivant dans un périmètre de 20 km autour de la centrale de Fukushima-Daiichi, les informations sur la réalité de cette radioactivité sont encore trop incertaines pour avoir des certitudes. La catastrophe de Tchernobyl de 1986 aurait contaminé plus de 6 millions de personnes et tué selon certaines estimations des milliers de victimes.
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