A en croire Nicolas Sarkozy, la catastrophe nucléaire japonaise était presque une opportunité pour l’EPR français à l’international, un réacteur qui serait beaucoup plus sûr que ses concurrents notamment japonais. Visiblement, ce n’est pas le sentiment des indiens qui tardent à valider définitivement la commande des 2 EPR annoncée comme certaine en décembre dernier.
Toujours pas maîtrisé, l’accident nucléaire de Fukushima commence déjà à polluer l’environnement mais aussi les relations commerciales internationales sur le marché ultra-sensible des réacteurs. Annoncée comme imminente il y a 3 mois, la commande indienne de 2 EPR à Areva paraît de moins en moins certaine.
Suite à l’accident japonais, New Delhi a annoncé la remise à plat de la sécurité de toutes les installations nucléaires du pays, en activité ou en projet pour tirer la leçon des événements japonais. Si de manière très concrète, cette décision provoquera un retard important dans la commande indienne, elle pourrait même conduire au pire à l’annulation pure et simple de cet accord qui prévoit la construction de 2 EPR à Jaitapur, dans le Maharashtra, l’Etat de Bombay.
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