Les Français consacrent près de 4 % de leur budget aux dépenses énergétiques domestiques ; un chiffre qui peut atteindre jusqu’à 10 % pour les ménages les plus modestes. Par ailleurs, le secteur du bâtiment représente 42,5 % de la consommation d’énergie de notre pays. La réduction de la consommation énergétique des logements est donc un enjeu primordial, tant sur le plan de la lutte contre le changement climatique, que sur celui du pouvoir d’achat.
Le diagnostic de performance énergétique ou DPE, s’affirme comme l’un des outils au service de ce double objectif. Il impose la réalisation d’un audit énergétique pour tous les logements à vendre ou à louer, afin que la qualité énergétique devienne un des critères de choix lors de l’acquisition d’un logement. Ainsi, depuis le 1er janvier 2011, le classement énergétique est tenu de figurer sur chaque annonce immobilière.
Un outil de référence pour tous
Pour que le DPE devienne un outil de référence pour tous, il doit gagner la confiance des consommateurs. C’est pourquoi Nathalie Kosciusko-Morizet et Benoist Apparu, le secrétaire d’État chargé du Logement, ont décidé de consacrer le Conseil National de l’Habitat d’hier aux améliorations qui peuvent être apportées à ce dispositif, notamment en matière de transparence et de fiabilité. Méthodes de calcul, perfectionnement du contrôle des diagnostics effectués, professionnalisation des diagnostiqueurs sont autant de pistes qui ont été étudiées. L’ensemble de ces travaux seront finalisés au printemps. Les deux ministres présenteront les mesures en avril prochain
« Au même titre que l’étiquette énergie a réussi à aiguiller le consommateur vers les appareils ménagers les plus vertueux, le DPE doit à son tour guider l’acheteur ou le locataire vers les logements les moins énergivores », ont-ils conclu à l’issue de la réunion d’hier.
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