Alors que le pétrolier britannique BP souhaitait s’allier au groupe public russe Rosneft pour exploiter une région de l’Arctique située en Russie et riche en hydrocarbures, un tribunal international suédois vient d’interdire cette alliance.
Le 14 janvier dernier, BP et Rosneft avaient annoncer leur alliance pour l’exploitation de 125.000 km² situés au c?ur de l’Arctique russe. La zone en question recèlerait de 5 milliards de tonnes de pétrole et 3.000 milliards de mètres cubes de gaz.
Parallèlement à cet accord, un échange de participation entre les deux groupes devaient s’opérer, BP cédant 5% de son capital au Russe qui lui offrait de son côté 9,5% de Rosneft. Le montant de l’accord était alors estimé à 11 milliards d’euros.
Cette alliance n’est toutefois pas aussi simple que sur le papier et une bataille juridique s’est ouverte autour de cet accord en Grande-Bretagne. En février dernier, la Haute Cour de Londres annonçait alors que les parties s’étaient entendues pour soumettre leur différend au tribunal international de Stockholm. Ce dernier a alors interdit hier l’alliance prévue entre les deux groupes.
Des « différends » avec les russes
Fort d’une « longue histoire en tant que leader dans l’exploration du pétrole et du gaz, ainsi que dans la mise au point de nouvelles technologies« , BP déclare dans un communiqué publié hier, vouloir « trouver un moyen de régler les différends avec ses partenaires russes » pour permettre à ces projets dans l’Arctique russe de « voir le jour ».
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