Si la Grande-Bretagne et la Belgique se sont engagées à réduire la pression des taxes sur les produits pétroliers afin de soulager la facture énergétique de leurs concitoyens, la France reste pour l’instant insensible aux difficultés rencontrées par des millions de Français.

Les prix des carburants flambent depuis plusieurs mois au point de battre des records. Essence comme gazole sont au plus haut, sur fond de hausse des cours du brut et d’une forte spéculation. Mais ses prix élevés sont également dus à la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) qui renchérit fortement la facture des automobilistes.

Alors que les associations de consommateurs et certains membres de l’opposition réclament une baisse de cette TIPP, la création d’un tarif social, ou encore une taxation des énormes profits de Total, Paris n’entend pas céder à cette pression. Seule concession de Bercy, la création d’un énième observatoire des prix et des marges annoncé il y a quelques jours, ça fera une belle jambe aux Français qui voient grimper chaque jour un peu plus, leur facture à la pompe.