Le laboratoire de la Criirad a détecté cette nuit « une trace infime » du panache radioactif émis par la centrale de Fukushima. Collecté à Valence en Ardèche, l’échantillon d’eau de pluie était contaminé par un seul radionucléide artificiel précise la commission indépendante.

C’était un peu la chanson du furet, annoncée la semaine passée, on ne savait toujours pas vraiment si le fameux panache radioactif issu de la centrale japonaise de Fukushima était bien passé au-dessus de la France. Des traces avaient été détectés dans le Puy-de-Dôme, cette fois, c’est en Rhône-Alpes que la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité a détecté des traces

« D’un point de vue scientifique, le résultat est compris entre 0,3 et 1,1 Bq/l, la valeur de 0,7 Bq/l étant la plus probable » précise la Criirad dans un communiqué. « C’est très très peu » relativise Roland Desbordes, président du laboratoire indépendant.