Révélée lundi par le CHRU de Montpellier, une étude épidémiologique révèle que le Distilbène aurait de graves conséquences sur les petits-fils des femmes traitées avec ce médicament. Après les filles victimes d’anomalies de l’épithélium cervical et vaginal (bénignes ou malignes), et de malformations utérines et tubaires, ce sont désormais les petits-fils qui souffriraient de malformations sexuelles.
Prescrit pendant près de 30 ans aux gemmes enceintes afin de prévenir les fausses couches, cette hormone de synthèse n’a pas fini de faire des ravages. Après avoir provoqué de nombreuses anomalies génitales chez les enfants nés de mères ayant pris du Distilbène pendant leur grossesse, cet ?strogène semble également ravageur pour les petits-enfants.
Les garçons de la 3e génération seraient 40 à 50 fois plus exposés au risque de l’hypospadias, une malformation congénitale. La fréquence de cette malformation de l’urètre est de 8,2 % chez ces garçons contre 0,2 % dans la population, révèle l’étude.
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