Redoutant une nouvelle explosion, les techniciens de la centrale japonaise de Fukushima ont été amenés à injecter de l’azote gazeux dans le réacteur n°1. En effet, de l’hydrogène s’étant accumulé en grande quantité dans ce réacteur, une nouvelle explosion est à craindre.
Quatre semaines après les terribles évènements qui ont secoué le Japon et endommagé la centrale nucléaire de Fukushima, la crise continue et les problèmes sont loin d’être réglés dans la centrale. Après avoir enfin réussi à colmater la fissure qui laissait passer de l’eau fortement radioactive, les ingénieurs de Tepco doivent désormais faire face à un nouveau risque d’explosion.
En effet, d’importantes quantités d’hydrogène se sont accumulées dans le réacteur n°1, laissant craindre un risque d’explosion si ce gaz entre en contact avec l’oxygène de l’air, comme cela s’est passé les 12 et 14 mars dernier, au niveau des réacteurs n° 1 et 2. Pour éviter cette nouvelle explosion, « les travailleurs ont commencé à injecter de l’azote gazeux à 1h31. Depuis, le niveau de la pression a augmenté et ils ont confirmé que le gaz avait bien pénétré dans le réacteur, » indiquait le porte-parole de Tepco tôt ce matin. L’azote permet de faire chuter le taux d’oxygène dans l’air.
Cette opération devrait encore durer six jours, et au total, ce sont 6.000 m3 d’azote qui devraient être injecté. La même opération devrait également intervenir prochainement dans les réacteurs n° 2 et 3.
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