Les nouvelles méthodes de lutte contre la cellulite, méthodes dites de lipolyse, présentées comme une alternative à la liposuccion chirurgicale, vont désormais être interdites, en raisons des risques qu’elles peuvent présenter pour la santé.
Avec l’été qui arrive, les nouvelles méthodes destinées à faire disparaitre la cellulite fleurissent. Au-delà des crèmes amincissantes, les méthodes dites de lipolyse se présentent comme une alternative très efficace à la chirurgie. Elles ont pour principe de détruire les cellules graisseuses de façon non invasive, contrairement à la liposucion qui nécessite un acte chirurgical. Or, suite à un avis de la Haute Autorité de Santé, un décret interdisant ces techniques devrait être publié dans les tous prochains jours.
Des séquelles graves
Cette décision intervient donc après que des complications, « à l’origine de séquelles graves » sur 23 patientes aient été rapportées suite à l’utilisation des ces méthodes: nécroses cutanées, hématomes, lésions sous-cutanées, ulcérations, thromboses… Ces techniques détruisent les cellules graisseuses, or, se pose la question de leur élimination et de l’impact sur l’organisme des déchets de ces cellules détruites, en principe éliminées par différents organes (foie, rein…).
Les nouvelles méthodes ont également recours à des injections sous la peau de différents produits, de gaz carbonique ou encore l’utilisation de laser transcutané. Or, ces techniques ne reposent pas sur des protocoles ou des formules validées par les autorités compétentes. C’est également le cas des techniques à visée lipolytique non-invasive: ultrasons focalisés, radiofréquences, laser… Toutes ces méthodes seront donc interdites, « en raison de la suspicion de danger grave » qu’elles représentent.
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