Après avoir contrôlé l?éventuelle contamination radioactive de 144 français de retour du Japon, suite à l’accident de Fukushima, l’IRSN considère « injustifié » de poursuivre les examens, en raison des niveaux de doses sont « très faibles », « voire extrêmement faibles » relevés.
Du 15 mars au 7 avril 2011, 144 personnes ayant séjourné au Japon après l’accident de Fukushima ont fait l’objet d’un examen par anthroporadiamétrie à l’IRSN, sur son site du Vésinet dans les Yvelines, pour évaluer les doses reçues. Cet examen a concerné 32 particuliers, 76 journalistes et 36 personnels navigants d’Air France.
Les doses « corps entier » dues à l’ensemble des contaminants radioactifs absorbés s’échelonnaient entre 0,001 et 0,08 mSv pour les particuliers et entre 0,001 et 0,03 mSv pour les journalistes. Ces niveaux de doses sont « très faibles », « voire extrêmement faibles » souligne l’IRSN, en comparaison notamment des 3,7 mSv reçus en moyenne chaque année par les français, essentiellement en raison de l’exposition à la radioactivité naturelle ou à usage médical.
Commentaires récents