Après l’interdiction pour risques sanitaires, des implants mammaires de la société Poly Implant Prothèse, l’Affsaps vient de publier un communiqué sur des tests complémentaires plutôt rassurants, effectués sur ces implants à base de gel de silicone, qui provoquent des complications chez certaines patientes.

L’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé avait réalisé une première série de tests réalisés sur les implants PIP qui avaient notamment révélé « une importante hétérogénéité de la qualité de ces prothèses », qui ne présentaient « pas toutes un même niveau de fragilité », et « un pouvoir irritant » du gel PIP que l’on ne retrouve pas sur les gels de silicone des autres prothèses. L’Afssaps a engagé des tests complémentaires sur ces implants qui n’ont pas révélé d’altération de l’ADN des cellules de souris souligne l’Afssaps. Les résultats de ces deux tests ne montrent donc pas d’effet génotoxique du gel PIP conclut l’agence.

L’Afssaps maintient ses recommandations de suivi des femmes implantées de septembre 2010 en les précisant au vu des données de vigilance. Pour les femmes porteuses d’implants en gel PIP, l’Afssaps recommande un examen clinique et une échographie tous les 6 mois, en ciblant pour chacun de ces examens les seins et les zones ganglionnaires axillaires. Par ailleurs, toute rupture, suspicion de rupture ou de suintement d’une prothèse doit conduire à son explantation, ainsi qu’à celle de la seconde prothèse précise l’agence.

Pour les femmes qui ont eu recours à l’explantation de leurs implants PIP, l’Afssaps ne recommande aucun suivi particulier.