En déplacement à Kiev pour la conférence des donateurs sur Tchernobyl, François Fillon a confirmé la contribution française de 47 millions d’euros à la sécurisation définitive du site de la centrale endommagée en 1986. Le Premier ministre français a également profité de l’occasion pour appeler tous les participants de la conférence à « solder » le « douloureux héritage » de la catastrophe nucléaire survenue il y a 25 ans.
Coprésident de la conférence des donateurs sur Tchernobyl, François Fillon a donc confirmé la participation française à hauteur de 47 millions d’euros pour la sécurisation définitive du site de la centrale nucléaire ukrainienne, endommagée par une explosion en 1986. La sécurité du site passe par la pose d’un nouveau sarcophage sur le réacteur endommagé, chantier pour lequel l’Ukraine cherche les 740 millions d’euros manquants. « Nous voulons que ce chantier aboutisse avec succès, et je m’engage aujourd’hui devant vous à ce que mon pays contribue à hauteur de 47 millions d’euros » annonçait donc le Premier ministre français. « La France aura ainsi contribué pour un total de plus de 160 millions d’euros aux travaux sur le site de Tchernobyl » ajoute-t-il.
Solder le douloureux héritage
Il a également profité de l’occasion pour appeler mobiliser les autres participants de cette conférence. « Nous devons aller au bout de notre effort, bous devons saisir cette occasion historique de terminer ces travaux, nous devons solder ensemble ce douloureux héritage (…) Ainsi, nous aurons ensemble soulagé et traité les blessures du passé », lançait François Fillon lors de son discours.
Cette conférence intervient sur fond de catastrophe nucléaire japonaise. Dans ce contexte, le Premier ministre français estime alors que « plus que jamais notre responsabilité est de joindre nos efforts pour limiter les conséquences de telles catastrophes et pour préparer l’avenir« .
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