Tout en souhaitant la poursuite des études sur la question, le Réseau Environnement Santé demande au ministre de la Santé d’agir « sans attendre » pour protéger la population contre les perturbateurs endocriniens. Regroupant de nombreux médecins, le RES souligne le danger sanitaire actuellement largement sous-estimé, de l’exposition des f?tus à ces perturbateurs.
Le RES évoque la récente publication par l’équipe du Professeur Sultan à Montpellier sur les malformations observées chez les petits-enfants des femmes ayant été exposées au Distilbène. Pour les experts du réseau, cette étude confirme que les effets observés chez l’animal permettent de prévoir les effets chez l’homme.
Le Réseau Environnement Santé rappelle qu’avec les perturbateurs endocriniens, ce n’est plus « la dose qui fait le poison », mais c’est « la période qui fait le poison ». Le RES souligne que la période de gestation est la période critique et qu’une exposition de l’enfant avant sa naissance à ces perturbateurs endocriniens fera sentir ses effets lorsqu’il aura atteint l’âge adulte, mais aussi qu’elle affectera ses descendants.
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