C’est désormais le Défenseur des droits qui sera en charge en France à partir du 1er mai prochain, des questions sensibles de médiation, de discrimination, et de déontologie. Mais étrangement, à seulement deux jours de l’échéance, on ne connaît toujours l’identité de la personnalité qui représentera cette nouvelle mission.
Regroupant le Défenseur des enfants, le Médiateur de la République, la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et la Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS), le Défenseur des droits sera officiellement lancé le 1er mai prochain. A la veille de son installation officielle, qui présidera aux destinées de cette nouvelle institution sensible et très politique ? Pour l’heure, la question reste encore en suspend.
Sans certitude, plusieurs personnalités seraient pressenties à ce poste, comme Eric Molinié, actuel président de la Halde, qui juge ce poste « enthousiasmant« , Dominique Baudis, ex-président du CSA et ancien maire de Toulouse, ou encore Jacques Lang, ancien ministre de la Culture. Si le nouveau Défenseur des droits sera nommé par le Chef de l’Etat, sa nomination devra également être validé par les parlementaires.
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