Selon l’étude NutriNet-Santé lancée le 11 mai 2009, 61 % des français grignoteraient dans la journée, 26 % de façon occasionnelle et 35 % de façon régulière. Globalement, ces résultats révèlent que la pratique du grignotage est répandue dans la population concernant 2 personnes sur 3, avec « des conséquences défavorables sur le type des aliments consommés et la qualité de l’équilibre nutritionnel » souligne l’étude coordonnée par l’Unité de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (UREN).
Les femmes sont plus nombreuses à grignoter que les hommes (65% contre 57%) et sont plus souvent des grignoteurs réguliers (38% contre 32%). Les catégories plus âgées comportent moins de grignoteurs que les plus jeunes (58% chez les plus de 55 ans contre 63% chez les moins de 55 ans). Le grignotage concerne majoritairement des produits gras et sucrés, du type chips, sodas, gâteaux et viennoiseries.
On retrouve plus de grignoteurs chez les chômeurs et allocataires d’aides sociales (66%). Le pourcentage de grignoteurs, notamment les réguliers, augmente avec le niveau d’éducation (63% de grignoteurs chez les plus diplômés contre 57% chez les moins diplômés). Les grignoteurs sont plus nombreux dans le Nord et dans l’Est (65%), et moins nombreux en région parisienne (59%) et dans le Sud-Ouest (60%) révèle l’étude de l’UREN.
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