Réunis aujourd’hui à Bruxelles, les autorités de sûreté nucléaires des pays européens doivent se mettre d’accord sur la nature précise des tests de résistance qui seront soumis aux 143 réacteurs en activité en Europe. Si la France et la Grande-Bretagne souhaiteraient exclure le risque terroriste de ces tests, l’Allemagne qui prépare sa sortie du nucléaire, défend une ligne plus exigeante.
Ces tests devront être « complets » et « inclure un éventail le plus large possible de scénarios, avec des facteurs naturels et humains » a affirmé hier le très consensuel président de la Commission, Jose Manuel Barroso. Si le commissaire européen à l’Energie Günther Oettinger semble proche de la ligne allemande, pour une prise en compte globale de tous les risques, du côté de l’Autorité de sûreté nucléaire française, le discours est différent.
L’ASN accepte la prise en compte des catastrophes naturelles mais souhaitait exclure de ces tests les risques terroristes et notamment des attaques aériennes, un danger auquel beaucoup de centrales ne sont pas ou très mal préparées.
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