Selon une étude américaine publiée dans la revue PNAS, l’horloge biologique des femmes avancerait plus rapidement que celle des hommes. Avec un décalage quotidien de 6 minutes, les femmes seraient plus sujettes aux insomnies que les hommes.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale se fait l’écho d’une étude réalisée par un laboratoire américain de Boston qui a mesuré la longueur du cycle de l’horloge circadienne intrinsèque des femmes et des hommes. Et le résultat des chercheurs est sans appel, l’horloge biologique des femmes est plus rapide que celle des hommes, en moyenne plus courte de 6 minutes par rapport a celui des hommes.

L’horloge biologique circadienne est indispensable à la vie de tous les organismes vivants rappelle l’Inserm. Cette horloge interne permet de rester synchronisé à la journée de 24 heures définie par l’alternance du jour et de la nuit. Toutes les grandes fonctions biologiques, sont, directement ou indirectement, contrôlées par ce système comme le cycle veille-sommeil, le système cardiovasculaire, digestif et immunitaire mais aussi les sécrétions hormonales ou les performances cognitives.