Depuis le début le 21 mars, une forte pollution radioactive est observée dans le milieu marin autour de la centrale de Fukushima Daiichi. L’IRSN considère que cette pollution pourrait s’étendre jusqu’à 120 km au large de la centrale.
L’IRSN a recueilli et analysé les résultats de mesures de radioactivité du lançon japonais, une espèce de poisson très répandue au Japon et pêchée en début d’année. Même « approximatives », les estimations des quantités de produits radioactifs introduites dans l’eau mer sont très inquiétantes et font craindre une pollution radioactive très étendue.
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire rappelle que cette pollution radioactive a 3 origines possibles : les rejets radioactifs liquides venant du site accidenté, les retombées atmosphériques sur la surface de la mer et le transport de pollution radioactive par lessivage des terrains contaminés.
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