Selon les Statistiques sanitaires mondiales 2011, publiées vendredi dernier par l’organisation mondiale de la Santé, les deux tiers des décès enregistrés dans le monde seraient liés à des maladies non-transmissibles, telles que, diabète, cancers ou encore cardiopathies ou AVC.
Alors que les maladies non-transmissibles sont à l’origine de deux tiers des décès dans le monde, l’OMS en conclut que « la lutte contre les facteurs de risque comme le tabagisme, la sédentarité, la mauvaise alimentation et l’abus d’alcool devient de pus en plus cruciale« . Tabac, malbouffe et surtout obésité sont donc pointés du doigt. Selon le constat de l’OMS, dans le monde aujourd’hui, 4 hommes sur 10 et 1 femme sur 11 fument régulièrement , et 1 adulte sur 8 est atteint d’obésité.
Chez les enfants de moins de 5 ans, la mortalité est le plus souvent liée par des problèmes sanitaires. Pneumonies, diarrhées et paludisme emportent encore de trop nombreux enfants aujourd’hui. « Il faut en faire beaucoup plus pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement à la date butoir de 2015 » ajoute l’OMS dans son communiqué, c’est à dire réduire le nombre des décès de mères et d’enfants imputables aux maladies infectieuses.
A double menace, double réaction
La majeure partie des pays doit donc prendre en compte cette double mortalité, liée aux maladies transmissibles et non-transmissibles. Pour Ties Boerma, Directeur à l’OMS du département Statistique et informatique sanitaires, « ces données montrent en réalité qu’aucun pays au monde ne peut agir sur la santé en ne prenant en compte qu’une seule perspective, les maladies infectieuses ou les maladies non transmissibles. Tous doivent développer un système de santé couvrant l’ensemble des menaces sanitaires, dans les deux domaines « .
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