Une étude du réseau d’experts en diagnostic immobilier Ex’im révèle qu’une grosse majorité des logements français ne bénéficieraient pas d’un très bon étiquetage de performance énergétique. En effet, 80% d’entre-eux se situeraient entre D et F sur l’échelle de performance mise en place depuis le 1er janvier dernier.
Depuis le 1er janvier dernier, l’indication de la performance énergétique des logements, maison ou appartement, doit obligatoirement figurer dans toute annonce immobilière. Or, pour le réseau d’experts Ex’im, cet étiquetage est encore mal perçu par le grand public. Il doit le plus souvent faire état d’un bâtiment existant, le plus souvent ancien et ne répondant pas aux normes de construction modernes en matière de performance énergétique.
Mais étant donné que l’objectif de cet étiquetage est d’inciter les français à effectuer des travaux de rénovation énergétique des bâtiments, l’échelle allant de A à F mise en place est volontairement exigeante. De ce fait, la moyenne du parc immobilier français se situerait autour de 240KwhEP/m²/an, ce qui correspond à la lettre E. Seuls quelques bâtiments très récents, équipés des tous nouveaux dispositifs en matière d’isolation ou d’énergie renouvelable peuvent se classer dans la catégorie A ou B.
80% de logements entre E et F
Après avoir étudié un échantillon de 100.000 logements, EX’IM estime que 80% d’entre-eux, soit une très large majorité, se situent entre les classes D et F. Forts de cette étude, les experts relativisent alors l’échelle établie par le gouvernement, reste à convaincre les propriétaires, très étonnés de la faible performance de leur logement.
Commentaires récents