L’Inserm se fait l’écho qu’une étude publiée dans la revue Journal of Experimental Medicine qui détaille les mécanismes par lesquels l’exposition à des virus permet d’enrayer la progression du diabète.
Cette étude vient renforcer la théorie de l’hygiène qui considère que la diminution des virus et bactéries a favorisé dans les pays industrialisés la survenue de maladies auto-immunes, dont fait partie le diabète. Et offre de nouvelles pistes de traitements précoces. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale rappelle que si des facteurs génétiques ont été identifiés dans le développement du diabète de type 1 (ou insulino-dépendant), le rôle de l’environnement est également probable.
Si certains agents pathogènes ont été identifiés comme accélérateurs du développement du diabète, d’autres infections, par des parasites, des bactéries ou des virus, auraient un rôle protecteur comme les cellules tueuses TNK et les cellules dendritiques dites plasmocytoïdes (pDC). L’équipe Inserm « Immunologie du diabète » (U 986), dirigée par Agnès Lehuen, s’intéresse à ces mécanismes qui offrent de nouvelles perspectives de traitement précoce du diabète.
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