L’Organisation mondiale de la Santé est en alerte après le décès le 6 mai dernier, en Ouganda, d’une fillette des suites d’une fièvre hémorragique causée par le virus Ebola. La fillette de 12 ans est décédée peu après son admission à l’hôpital militaire  de Bombo, à une dizaine de kilomètres de la capitale, Kampala.

L’ombre du virus Ebola a ressurgi au début du mois en Ouganda. Une fillette de 12 ans, qui souffrait depuis 5 jours d’une forte fièvre, d’une fatigue intense et de « nombreuses manifestations hémorragiques » est décédée le 6 mai dernier, peu après son admission à l’hôpital militaire de Bombo. Le virus Ebola a alors été identifié comme responsable du décès par les analyses effectuées.

L’OMS a immédiatement demandé une enquête d’envergure, et plus précisément  dans l’entourage direct de la jeune fille, afin de déterminer si d’autres cas seraient apparus, le virus Ebola étant très contagieux. Il est également mortel,  avec un « taux de létalité de 25% à 90% » selon l’OMS.

Les premiers symptômes de la maladie se traduisent par une forte fièvre, accompagnée de douleurs musculaires. S’en suivent des vomissements, des diarrhées ainsi que des troubles rénaux. Enfin, à son stade final, la maladie provoque des hémorragies, internes et externes.