Alors que l’aspartame est pour l’heure déconseillé aux femmes enceintes, le doute continue quant à ses effets sur la santé des personnes qui le consomment. C’est pourquoi la Commission européenne a mandaté l’Autorité européenne de sécurité des aliments afin de réaliser une nouvelle évaluation sanitaire complète de ce substitut au sucre.
L’aspartame continue de semer le doute quant à ses effets sur la santé, Lucia de Luca, porte-parole de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, confiait hier à l’AFP que son organisme avait « reçu un mandat de la part de la Commission européenne pour une réévaluation de la sécurité de l’aspartame qu’on est en train de considérer. Le mandat sera publié une fois accepté et défini ». Compte-tenu des doutes qui entoure l’édulcorant, l’examen initialement programmé pour 2020 a donc été avancé à la demande de la Commission
« L’EFSA a été créée en 2002 et s’est occupée de l’aspartame à plusieurs reprises entre 2006 et 2009 sans jamais avoir d’indication qu’il présentait un en matière de génotoxicité ou de carcinogénicité », ajoute Lucia de Luca. Alors qu’une février dernier, deux études concluaient sur d’éventuelles incidences entre la consommation d’aspartame et l’apparition de cancres ou des naissances prématurées, la porte-parole explique que « l’EFSA n’a trouvé aucune raison de réviser la dose journalière admissible précédemment établie pour l’aspartame, à savoir 40 mg par kg de poids corporel ».
L’aspartame est aujourd’hui l’édulcorant artificiel le plus consommé dans le monde.
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