Après le vote par les députés le 11 mai dernier d’une proposition de loi visant interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, les sénateurs ont voté plusieurs amendements visant à autoriser le recours à la fracturation hydraulique « à des fins scientifiques ». Indignées, les grandes associations écologistes françaises appellent les citoyens à se mobiliser pour « l’interdiction ferme et définitive » de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huiles de schiste, en France comme à l’étranger par les filiales d’entreprises françaises.
Réagissant à ces amendements sénatoriaux, portés par le centriste Claude Biwer, élu de la Meuse, Agir pour l’environnement, les Amis de la Terre, Greenpeace, Réseau Action Climat ou encore le WWF appellent les sénateurs à « corriger le tir » et interdire purement et simplement l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste ainsi que l’utilisation de techniques d’extraction préjudiciables à l’environnement.
Au-delà de la simple question technique et environnementale de la fracturation hydraulique, les écologistes rappellent que la crise climatique impose de « se tourner sans plus attendre vers la maitrise de notre consommation d’énergie et le développement massif des énergies renouvelables ».
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