En 2010, le déficit énergétique est reparti à la hausse du fait de la flambée du cours du pétrole. Malgré ce mauvais chiffre, la part de la facture énergétique dans le PIB (2,5 % en 2010) de la France reste toutefois moindre que lors des deux premiers chocs pétroliers de 1973 et 1979, remarque le Département des statistiques et des études économiques de la Direction générale des douanes et droits indirects.
En 2010, la facture énergétique s’est encore alourdit, dans un contexte de flambée du prix du pétrole Brent en hausse de 29 %. L’année passée, elle a atteint -47,8 milliards d’euros, après -39,7 milliards en 2009. Comme le rappelle le Département statistiques des douanes, ce creusement du déficit énergétique est engagé depuis le début des années 2000. Il résulte principalement d’une hausse quasiment continue (hormis la parenthèse de 2009 due à la récession) du prix du baril de pétrole, qui passe de 28 dollars en 2000, à 79 dollars en 2010.
Malgré ces mauvais chiffres, l’économie française est « moins gourmande en énergie« , et « la dépendance au pétrole s’avère aussi moins étroite que par le passé« , en raison notamment du développement du nucléaire, souligne les statistiques douanières. Au final, la facture énergétique française rapportée au PIB est relativement moins importante que celle de nos grands voisins européens comme l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne note le Département des statistiques et des études économiques de la Direction générale des douanes et droits indirects.
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