Le refus de l’Opep de relever ses quotas actuels de production a fait flamber le baril de Brent hier de 3 dollars, qui a dépassé les 118 dollars. Favorable à ce relèvement, l’Arabie Saoudite n’a pas réussi à convaincre l’Iran, l’Algérie et le Venezuela, opposés à tout changement.

La réunion des 12 pays exportateurs de pétrole de Vienne n’a pas permis de débloquer une situation actuelle tendue sur les marchés pétroliers. Le cartel présidé par l’Iran s’est donné encore 3 mois pour se positionner sur une éventuelle évolution des quotas actuels de production, fixés aujourd’hui à 24,84 millions de barils / jour.

L’Agence Internationale de l’Energie s’est dit déçue de la décision de l’Opep. Si les quotas restent inchangés, la production actuelle de certains pays de l’Opep s’émanciperait déjà largement sur le terrain des niveaux officiels affichés par le cartel.