De profondes divergences sur l’efficacité des prochains tests de résistance nucléaire de l’Union européenne sont apparues hier lors d’un débat très animé à Strasbourg. De nombreux députés du groupe de démocrates chrétiens PPE ont estimé que les tests amélioreraient la sécurité, alors que les Verts ont émis des doutes quant à leur efficacité réelle.
La plupart des critiques ont porté sur les critères utilisés dans les tests, l’absence de contrôle indépendant et de mesures immédiates ? telles que la fermeture ? lorsque la sécurité d’une centrale s’avère insuffisante au sortir des tests. Plusieurs députés ont également regretté que les tests n’envisagent pas la possibilité d’une attaque terroriste.
Les attaques terroristes
Le commissaire Oettinger a répondu que les tests de résistance constituent la meilleure solution à disposition, étant donné que les régulateurs et autorités de surveillance nationaux expriment de forte réticences envers des critères communs à l’échelle de l’UE. Et d’ajouter que les attaques terroristes n’avaient pas fait partie des critères car les États membres n’étaient pas désireux d’inclure leurs services secrets et les forces armées dans la procédure, ni de diffuser des informations confidentielles. Concernant les pays voisins de l’UE, il a déclaré que l’Ukraine, la Russie, l’Arménie, la Suisse et la Turquie souhaitaient participer aux prochaines étapes de mise à l’épreuve de la résistance des centrales nucléaires.
Par ailleurs, la plupart des groupes politiques ont regretté que les tests ne soient que volontaires et plusieurs députés ont demandé que les centrales qui échouent aux tests soient fermées.
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