Le débat organisé par le Parlement européen hier sur les tests de résistance nucléaire a été animé, les élus Verts ayant exprimé leurs doutes sur l’efficacité réelle de ces contrôles. Le commissaire européen à l’Energie Oettinger a précisé que l’Ukraine, la Russie, l’Arménie, la Suisse et la Turquie souhaitaient participer aux prochaines étapes de mise à l’épreuve de la résistance des centrales nucléaires.

« De profondes divergences sur l’efficacité des prochains tests de résistance nucléaire de l’UE sont apparues lors d’un débat animé » jeudi note un communiqué du Parlement de Strasbourg. Si les députés Verts ont émis des doutes quant à leur efficacité réelle, la plupart des groupes politiques ont regretté que les tests ne soient que volontaires, certains élus demandant la fermeture automatique des centrales qui échoueraient aux tests.

Le Parlement souligne que la plupart des critiques ont porté sur les critères utilisés dans les tests, l’absence de contrôle indépendant et de mesures immédiates ? telles que la fermeture ? lorsque la sécurité d’une centrale s’avère insuffisante au sortir des tests. Plusieurs députés ont également regretté que les tests n’envisagent pas la possibilité d’une attaque terroriste.