Auditionné hier par les parlementaires de l’Assemblée et du Sénat, l’ancien maire de Toulouse s’est présenté comme le garant de l’indépendance de la nouvelle Institution qu’il s’apprêté à présider. Proposée par l’Elysée, la nomination de Dominique Baudis à la tête du Défenseur des droits a été validée sans surprise, par les deux commissions des lois.
S’estimant rompu à « la pratique de l’impartialité et de l’indépendance » en ayant présidé pendant 6 ans le CSA, le futur Défenseur des droits remplacera le Médiateur de la République, mais aussi le Défenseur des enfants, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). L’ancien journaliste a exprimé son intention de développer un maillage territorial, basé sur le contact humain afin de lutter efficacement contre l’injustice et les discriminations.
Commentaires récents