Revenant sur les critiques émises par le CRIIRAD sur les résultats de la surveillance radiologique environnementale publiés par l’IRSN après l’accident de Fukushima, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire nie avoir sous-estimé le niveau de radioactivité du nuage japonais.
L’association accuse l’IRSN d’avoir négligé de mesurer la composante gazeuse de la contamination atmosphérique en iode radioactif, de s’être trompé de 48 heures dans l’estimation de l’arrivée des premiers signes de contamination, et d’avoir volontairement sous-estimé les pics de concentration en iode sur certaines parties du territoire, en particulier dans le sud-ouest. « Ces accusations sont infondées, voire à caractère diffamatoire » affirme l’institut français.
Les arguments de l’IRSN ont été présentés hier au Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) qui souhaitait connaitre la position de l’IRSN sur ce sujet.
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