Le tsunami qui a ravagé les côtes japonaises après le séisme du 11 mars dernier continue d’avoir des effets dévastateurs, sur l’environnement cette fois-ci. En effet les milliers de tonnes de déchets provoqués par le passage de la grosse vague dérivent aujourd’hui dans l’océan Pacifique, menaçant la biodiversité marine.
Au-delà de la catastrophe humaine engendrée par le tsunami du 11 mars dernier au Japon, le passage de cette grosse vague sur 500 km² de terres, a laissé derrière lui quelques 25 millions de tonnes de déchets de toutes sortes : épaves de voitures, toitures de maison, mais aussi jerrycans d’essence ou encore bombes aérosols.
L’association Robin des Bois alerte aujourd’hui sur les conséquences environnementales du passage de ce tsunami. En effet, une grosse partie de ces millions de tonnes de déchets dérivent aujourd’hui au gré des courants de l’océan Pacifique. « Cette injection dans le milieu marin se perpétue par le biais des fleuves côtiers. tous ces déchets entrent depuis le 11 mars dans un infernal cercle océanique, la boucle du Pacifique Nord. Le tour complet se fait en 10 ans« , explique l’association dans un communiqué. Elle se montre inquiète quant à l’avenir des véhicules et autres jerrycans qui rejettent d’importants hydrocarbures dans l’eau. Ces déchets « épandent dans l’océan des solvants, des acides, des pesticides, des médicaments« , écrit Robin des bois, ajoutant que « l’océan n’est pas seulement contaminé par la radioactivité, loin de là« .
Si les déchets terrestres restent la responsabilité des autorités japonaises, ces déchets désormais aquatiques deviennent « un problème international » explique l’association. Elle demande alors la mise en place de conventions et de moyens logistiques d’assistance mutuelle, afin « de collecter, après les catastrophes naturelles les flux de dcéhets qui rejoignent la mer« .
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