Le gouvernement s’apprête à publier un texte encadrant plus strictement les associations et fondations de défense de l’environnement, s’agissant notamment de leur participation aux consultations officielles, qui devront justifier d’un minimum de 2 000 adhérents et 5 000 donateurs rapporte Les Echos.
Si les associations et fondations auront 4 ans pour se conformer aux nouvelles exigences de représentabilité imposées par le nouveau décret issu du Grenelle de l’environnement, nul doute que beaucoup se retrouveront exclues d’office des débats publics. Si des géants comme Greenpeace, le WWF (116 000 adhérents) ou France Nature Environnement (plus de 800 000) dépassent très largement les minimums requis, de nombreuses associations plus pointues sortiront du jeu.
Par ailleurs, outre l’obligation de publier sur Internet chaque année des comptes certifiés et la liste des financements, le décret sur la représentativité imposerait aux associations de ne pas dépendre « principalement » d’un seul donateur. Dans le même temps, les associations communales souvent constituées pour s’opposer à des projets du type éoliennes, ne pourront être agréées précise le quotidien économique. Ces dernières devront se déclarer au niveau du département pour pouvoir agir en justice.
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