La Conférence de l’AIEA s’est conclue vendredi à Vienne par des conclusions finalement assez attendues en termes de sûreté nucléaire. Malgré le discours d’ouverture volontariste du japonais Yukiya Amano, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’AIEA préfère continuer de faire confiance à la bonne volonté des Etats disposant de centrales nucléaires, que d’imposer des contrôles supranationaux.
L’AIEA a fait couler le robinet d’eau tiède la semaine dernière à Vienne, à l’occasion de d’une Conférence sensée tirer les conséquences de la catastrophe de Fukushima Daiichi. Représentant quelque 150 pays, l’agence a bien entendu insisté sur la nécessité de tirer tous les enseignements de l’accident japonais, et d’effectuer des « revues de sûreté systématiques » mais sans prévoir de contraintes pour les centrales dangereuses.
Optimiste, le directeur général de l’AIEA Yukiya Amano a déclaré que la Conférence avait « atteint son objectif principal, qui était de préparer la voie à une amélioration du cadre global de la sécurité nucléaire post-Fukushima ». Un plan d’actions en 5 points a été adopté qui prévoit de renforcer les normes de sûreté, d’examiner la sécurité de toutes les centrales, de renforcer la coopération internationale, de développer l’efficacité et l’indépendance des autorités de sûreté nucléaire nationales, et enfin mieux préparer les urgences mondiales.
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